L’histoire de Laera
L’aventure de LAERA a commencé en 2012, le moment était venu de créer l’entreprise pour affirmer une vision de notre métier qui doit être fait avec sérieux, engagement et dévouement.
Mais LAERA a une histoire qui a en réalité débuté il y a de longues années, en 1989 pour être précis, et c’est au travers de sa fondatrice que vous allez découvrir le long cheminement qui a conduit à sa création et au fondement de sa déontologie.
Nous sommes en 1989, Valérie a 16 ans et doit arrêter sa 3e pour entrer dans la vie professionnelle.
Dotée de quelques mois passés à faire les marchés durant son adolescence, c’est sans diplôme qu’elle doit trouver un travail. La restaurant rapide est une ouverture facile pour les personnes peu qualifiées et c’est donc dans ce secteur qu’elle commence un métier de vendeuse de sandwichs.
Ayant quitté l’école très jeune, elle comprend très vite que son manque de vocabulaire, de connaissances et de compétences risque d’être un problème si elle veut garder un emploi, quel qu’il soit. Elle compte donc sur sa capacité à s’adapter, son énergie et adopte une stratégie pour apprendre et comprendre ce monde dont elle ignore tout… Elle va devenir un caméléon en observant, écoutant et mimant tout ce qu’il lui semble bon et pertinent chez les autres.
C’est donc dans cette posture que pendant 10 ans, elle évolue doucement dans la restauration et finira sa carrière avec un emploi de directrice adjointe dans un restaurant semi-gastro du 8e arrondissement de Paris, où elle découvrira notamment le rôle du manager avec des missions de formateur interne.
A 26 ans, une expérience significative en poche, Valérie sait qu’être autodidacte peut suffire à continuer dans son métier mais une intuition et une envie profonde d’apprendre la guide sur un autre chemin. Elle décide donc de retourner sur les bancs d’école pour passer un Bac Pro Assistante de direction.
Fière de son diplôme, elle trouvera un emploi dans le domaine des assurances qui sera un virage important dans sa vie. C’est à cette période qu’elle comprend ce que sont les ressources humaines et qu’elle décidera de s’y consacrer. Après quelques années et des formations courtes faites, plusieurs problèmes se posent à elle : la crédibilité de pouvoir exercer un métier sans diplôme associé, un manque de connaissances et le malaise du regard de ses pairs sur ces manquements.
Sans croire vraiment à sa capacité d’y accéder et de suivre une formation qui lui paraissait si inaccessible, elle osa demander à son employeur, de lui financer un Master RH a l’ESSEC.
Aussi fou que ça puisse paraître à ses yeux, il accepta et à 36 ans, elle commença son parcours de formation, tout en continuant son activité professionnelle.
L’obtention de ce diplôme fera partie de ces moments de grâce dans son parcours, consciente du travail fait mais ne comprenant toujours pas comment elle avait pu y arriver. Un miracle dans son parcours improbable dont elle prendra toute la mesure par la chance d’avoir pu en bénéficier et de la réussite qu’elle apprécie à sa juste valeur…
C’est à cette période qu’elle découvre le plaisir de la lecture, qui deviendra une activité fondamentale au quotidien et qu’elle se passionnera pour le développement personnel, les neurosciences et les sciences humaines.
Le domaine des ressources humaines est son activité professionnelle et lui apporte du bonheur. Elle a la chance de pouvoir se former sur des sujets très diversifiés et elle travaille sur des projets qui lui permettent de pratiquer sur de nombreuses branches des RH.
Rapidement, sa spécialité devient la formation professionnelle, consciente de l’importance d’apprendre tout au long de sa vie pour développer ses compétences mais également pour prendre de la hauteur, s’ouvrir sur d’autres possibilités et voir d’autres perspectives.
Elle prend également conscience que le savoir doit être partagé pour tous par des personnes ayant la passion de la transmission.
C’est dans ce contexte qu’une envie profonde, en sommeil depuis ses 25 ans, se réveillait doucement au fil de son évolution et de ses apprentissages : créer son entreprise. Cette envie était venue au moment de sa transition avec la restauration. 2 options s’offraient à elle : ouvrir un restaurant sans en avoir les moyens avec un gros doute quant à ses compétences ou changer de métier… Vous connaissez la suite…
Mais comment Valérie, ayant quitté l’école à 16 ans sans diplôme, pouvait elle prétendre à créer son entreprise ? quand bien même elle avait dorénavant des diplômes, cela n’était possible que pour ceux ayant un bon bagage de départ et étant légitime à le faire, selon elle. De plus, c’était un gros risque pour la stabilité familiale ayant 3 enfants. C’était sans compter sur sa résilience qui dépassait son entendement. Comme elle avait fait le caméléon toute sa vie, elle prit alors exemple sur des autodidactes ayant réussi à le faire pour augmenter sa motivation, accepta le risque de devoir retourner en salariat en cas d’échec mais compris surtout qu’elle devait tenter l’aventure pour ne pas le regretter un jour.
C’est donc à 39 ans, la peur au ventre, le doute qui l’envahissait au fur et à mesure de ses réflexions mais une envie furieuse de se prouver qu’elle pouvait le faire que, pierre par pierre, son projet se réalisa. VPConseilsrh puis LAERA prirent naissances en proposant des services dans le conseil RH et la formation professionnelle.
Vous comprendrez donc, au travers de son histoire, que pour Valérie, la volonté de transmettre est une valeur très importante, l’authenticité et la sincérité de ses engagements sont les fondements de sa démarche et la signification du nom LAERA (Apprendre) en est le symbole.